mercredi 28 avril 2010

Au Bal des Lunes

La psychose désigne une maladie grave causée par un dysfonctionnement du cerveau pouvant être traité. Une personne psychotique perd contact avec la réalité. La maladie change sa façon de penser ou de se comporter, ses croyances et ses perceptions. Cet état peut être très bouleversant et stressant. Si elle n'est pas traitée de manière efficace, la psychose risque de perturber profondément la vie des personnes qui en sont atteintes et celle des membres de leur famille.

Sylvia Gibb et Mario Antonacci font parti du mouvement Sovran Nation Embassy of Mother Earth. Dans le manifeste de ce mouvement parrallèle nous pouvons y lire:
"we want to live our life in a manner free from governance, but still govern our life under the Divine laws.". Sur leur site on peut aussi trouver une lettre adressée à la gouverneure-Générale Michaëlle Jean, choisie par ses illuminés, comme la représentante officielle Canadienne qui pourrait les mettre en lien avec la Reine Élizabeth...

Pourquoi je vous parle de ces huluberlus? remontons dans le temps.

À l'été 2007, apprenant que le couple Antonacci/Gibb s'était fait couper l'électricité dans un logement de la rue Cadillac. Une femme de 50 ans qui les avaient connus en 2005 pour du dépannage informatique leur a alors offert d'aller demeurer dans un logement dont elle avait la garde, en l'absence des locataires habituels. Antonacci et Gibb se sont installés dans le logement en question, rue Montcalm. Mme Malouf, qui avait les clés, s'y rendait régulièrement pour vérifier la propreté des lieux et voir si tout allait bien.

Après un temps, Antonacci a perdu les pédales. Il lui a dit : «Ma vache, je me débarrasse de toi.» La tenant fermement par les bras, il lui aurait fait dégringoler les escaliers, et l'aurait jetée violemment sur le trottoir. La femme, qui mesure 1 m 57 et pèse 50 kg, a été incapable de se relever. Un bon Samaritain a appelé l'ambulance, qui l'a transportée à l'hôpital Hôtel-Dieu. On lui a fait un plâtre à un bras.

Recevant son congé un peu hâtif de l'hôpital et ayant encore des douleurs, elle s'est rendu ailleurs (à Granby) où on lui a aussi trouvé une fracture du bassin. Elle a dû être hospitalisée pendant 2 mois. Elle a ensuite porté plainte contre les deux nigauds.

Et là commence le phénomène de foire.

Mme Gibb disait ne pas se sentir bien à l'ouverture du procès. Le juge lui a permis de suivre l'audience couchée par terre dans la salle, comme elle le demandait (!). Au cours de l'audience suivante, les accusés et leurs supporteurs (une poignée de gens) se plaisent à rester assis quand il faut se lever, et l'un d'eux tient mordicus à rester debout, alors qu'il faut s'asseoir (!!). À un certain moment, le grabuge semble poindre à l'horizon. Plusieurs agents de sécurités sont prêts à intervenir. Toutefois le juge choisi plutôt d'envoyer Antonacci dans le box des accusés, pour le calmer. Quand la tension a baissé, le juge a renvoyé l'accusé dans la salle. En ce qui concerne Mme Gibb, elle est partie pendant une pause, et n'est jamais revenue.

Bien entendu leur avocat a largué les ploucs et Antonacci se défend seul. Enfin...avec sa poignée d'illuminés...

Antonacci, 44 ans, se présente comme «juge en chef de la Cour tacite suprême» de Sovran Nations Embassy. Il se dit aussi ministre et ambassadeur, tout comme sa coaccusée, Sylvia Gibb, 31 ans.

Maitenant les deux guignols veulent "juger" le juge qui oeuvre sur leur cas. Le "juger" dans leur appartement à eux.

(..)

Duh!

Le terme psychotique a reçu plusieurs définitions à travers les années. Dans son sens le plus strict, il réfère à des idées délirantes et des hallucinations prononcées dont la personne ne reconnaît pas le caractère pathologique. Une définition plus large inclut des hallucinations que la personne reconnaît comme telles et des symptômes de désorganisation tels que le discours et/ou le comportement désorganisés. Les gens victimes de ses symptômes peuvent souvent se sentir victime de persecution de l'univers qui les entoure.

Vous reconaissez des éléments?

Le juge s'est montré d'une extrême patience dans ce procès qui a commencé le 15 décembre dernier, et qui se poursuit au compte-goutte.

C'est Pinel qui devrait les attendre, personne d'autre.

C'est là que le délire se déchiffre.

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