vendredi 17 septembre 2010

Mordre La Poussière


J'ai un ami dont j'ai un peu perdu la trace. Je suis dans le 450, il est dans le 418, j'ai eu récemment des années très mouvementées et lui en a profité pour faire 5 enfants. Inutile de préciser que son emploi du temps était complet lui aussi.

Je ne connais pas encore ses deux derniers enfants, c'est dire le retard qu'on a dans dans nos rapports.

Cet été je passais trois semaines dans le 418, je lui ai tendu la perche en lui laissant un message au téléphone pour lui dire en gros "Hey faudrais se voir!".

Il m'a écrit par courriel que ce serait effectivement très plaisant de se voir, on se recontacte, etc. C'est un proffesionnel il sait que les ententes verbales, ça chie toujours.

Une entente verbale c'est mettre son clignotant à droite mais se permettre de tourner à gauche sans préavis.

Eric Bélanger en sait quelque chose lui aussi. L'ancien joueur des Capitals de Washinton s'est fait dire cet été par son gérant "laisse-moi faire une transaction et c'est certain que j'ai de la place pour toi dans ma masse salariale, je te promets 1,8 millions". Bélanger s'est acheté une maison avec sa famille à Washinton, il a aussi inscrit ses enfants à l'école à Washinton. Mais voilà que cette semaine le gérant de Washinton l'a appellé pour lui dire "sorry buddy, la transaction n'a pas marchée on a plus de place pour toi!". Bélanger n'a rien d'autres que sa colère pour corriger l'infâme gérant.

Bélanger a intéressé les Coyotes de Phoenix et y jouera cette année pour 750 000$. Loin de sa famille. Il est en beau tab...

Je connais le feeling. Dans la compagnie internationale qui me payait de 2005 à 2009 toutes toutes toutes TOUTES les ententes prises au téléphone m'ont toujours mises dans le pétrin. Moi et mon entourage. À la fin je ne répondais au téléphone que pour dire "mets-moi ça par écrit sur courriel".

Et encore là, même en imprimant tous nos courriels nous étions toujours à nous débattre sur notre comprtéhension de lecture.

L'écrit n'est pas immunisée contre les pièges non plus. Regardez la commission Bastarache a misé sur cette dernière affirmation. On a voulu coincer Bellemarre cette semaine avec des notes prises (ou non) dans le cadre de réunions passées. On a fait analyser son écriture et on a fait témoigner un expert souhaitant lui faire dire "Bellemare a triché". Toute l'entreprise à fait patate. SUPER patate. Bellemare qui perdait des plumes depuis le début de la semaine, se faisant faire des jabs par sa garde rapprochée de l'époque, a repris du gallon. L'expert n'a que prouvé que Bellemare possédait trois crayons et qu'il les utilisaient. Le temps de tout le monde a été gaspillé. Alors qu'on l'avait presque oublié, ce simple épisode des prises de notes nous a rappellé que c'était 8 ou 9 avocats plus la grosse machine Libérale contre Bellemare et son avocat. TOUS CONTRE UN semblait crier lâchement cette journée.

On est en train de créer une nouvelle race de héros: les Don Quichotte. Claude Robinson en a été un malgré lui quand CINAR lui a volé son oeuvre et qu'il a vaincu les dragons(Il s'en moque avec brio et intelligence dans cette publicité).

Peut-être sommes nous en train de tracer la même route pour Marc Bellemarre qui affronte, lui aussi, Goliath.

Le Goliath de la corruption.

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