lundi 5 septembre 2011

15 Preuves Qui Font Que Le Hockey "N'est Pas Un Sport De Fifs"

J'avais toujours aimé le hockey.

Enfant je voulais même en faire une carrière. Mon ailier gauche, Patrick Poulin, s'est rendu dans la LNH. Bah! Pas une grande carrière mais une carrière quand même, une carrière de pro aux côtés de mon idole Ron Françis et de Jeremy Roenick. Il a quand même terminé dans l'uniforme des Canadiens de Montréal avant de finir en Floride.

Quand mon épaule est tombée toute seule parce que je l'avais trop usée en faisant de la mise en échec dès mes 12 ans (idiotie de retour dès l'an prochain), j'ai dû changer mes visées.

J'ai aimé le hockey jusqu'à ce que les Nordiques disparaissent. Là, je me suis rendu compte que ce n'était qu'un amour passionné pour un club avec lequel j'étais né et avec lequel j'avais grandi. de 1995 à 2005 je ne suivais plus le hockey. À peine de loin. Ça c'est fait tout seul. Un désintérêt qui prouvait que le sport en question ne me touchait plus du tout.
Quand mon fils m'a manifesté son envie de lui-même jouer au hockey, j'ai repris contact avec le sport national. Nous étions deux à partager une passion. J'ai redécouvert le hockey comme on découvre une oeuvre d'art que l'on aurait pas bien vu la première fois. Des gars comme Pavel Datsyuk ou Martin St-Louis m'émerveillent encore.

Mais l'art est progressivement devenu de plus en plus grossier au point de devenir excessivement vulgaire et maintenant je suis parfaitement de retour à mon intérêt pour ce sport de 1995. C'est-à-dire un intérêt nul.

Je ne me trouve plus assez con pour m'identifier à ses bêtes qui sont fiers de leur animosité. Si le hockey de demain est celui de Don Cherry et de Brian Burke, I'm out.

Voici 15 démonstrations en ordre chronologique qui prouvent que le hockey n'est pas un sport de fifs, et qui confirme que ce monde n'est plus fréquentable pour moi:

15-Alcide Laurin se bat avec Allan Lomey sur la glace en 1905. Lomey donne une si sérieuse correction à Laurin qu'il en meurt. Lomey plaide la légitime défense en cours, il est éxonoré de tout blâme. Y avait juste à pas me donner un coup de coude.

14-Eddie Shore des Bruins de Boston met fin à la carrière d'Ace Bailey en 1933 en le mettant en échec par derrière. What he did for the game is nothing short of remarquable.

13-Dans un duel à coups de bâtons en 1969, le défenseur des Bruins de Boston Ted Green subit une fracture du crâne lorsqu'il sabre en compagnie de Wayne Maki des Blues de St-Louis lors d'un match préparatoire. Les deux hommes sont innocentés en cour, it's just the game, man.

12-Dans les années 70, les Bruins s'amusent.

11-Le 23 octobre 1982, Normand Léveillée des Bruins de Boston est frappé par Marc Crawford des Canucks de Vancouver (il reviendra celui-là). Léveillée est alors victime d'un accident vasculaire cérébral. Il tombe trois semaines dans le coma et en ressort aphasyque et partiellement paralysé. Sa vie nécessairement bascule.

10-Dean Bergeron des Cataractes de Shawinigan devient paraplégique en 1987 quand il se bat contre un coéquipier pour faire ses preuves au camp d'entrainement.

9-John Kordic, sauvage batatilleur dans la LNH faisant pleurer sa mère chaque soir de match, meurt d'une surdose de cocaine alors qu'il résiste à son arrestation dans un hôtel de Québec. Kordic faisait un grand usage de stéroïdes anabolisants afin d'augmenter sa masse musculaire. (Mais selon Don Cherry et la LNH, il n'y a aucun problème de drogue dans la Ligue)

8-Todd Bertuzzi des Canucks de Vancouver en 2004, suivant les recommandations de son entraineur, Marc Crawford, attaque l'attaquant Steve Moore par derrière afin de venger un coup douteux porté sur un joueur étoile des Canucks au match précédent. Crawford affirme qu'il connait bien ce joueur (Moore) pour l'avoir coaché l'année précédente. Moore ne jouera plus jamais au hockey. Bertuzzi est toujours dans la ligue nationale. Moore a été accusé de jouer la comédie. Bully wins on every account.

7-En 2005, l'ancien bagarreur Dave Morissette avoue dans un livre avoir fait usage de stéroïdes lors de son passage dans la ligue nationale ce qui lui vaut une volée de bois de vert de la part des joueurs actifs de la Ligue Nationale, enragés de voir leur secret de telles affirmations êtres mises à jour.

6-Lors d'un match de l'association de hockey senior de Toronto, Don Sanderson meurt des suites de ses blessures subies lors d'un combat, ça se passe en 2008.

5-À la mort de l'ancien dur à cuire des années 60 Reggie Flemming en 2009, on découvre qu'il souffrait d'encéphalopathie chronique, maladie dégénérative courante chez les joeurs de football et surtout chez les boxeurs.

4-En 2010, Bob Probert, une icône et une légende en soi en tant que bagarreur de la ligue nationale, meurt d'une crise cardiaque à l'âge de 45 ans. Probert a été toute sa vie aux prises avec des problèmes d'alcool et de drogue et a aussi été diagnostiqué comme étant atteint de la même maladie que Flemming.

3- L'an dernier, Zdeno Chara, un joueur vicieux depuis le début de sa carrièr mais un Bruins, arrache la tête de Max Pacioretty alors qu'il n'a pas la rondelle et que les canadiens rossent les Bruins. Voilà trois match que Chara tentait de venger une petite poussée que Pacioretty lui avait fait dans le dos après un but gagnant en supplémentaire. Chara est non seulement blanchi, la LNH renversant la décision de l'arbitre sur la glace qui lui avait accordé 17 minutes de pénalités sur le jeu, mais le responsable du comité de discipline dont le fils est un Bruins, souligne même que Pacioretty "méritait ce qui lui arrivait" et que le hockey n'est pas un sport pour les moumounes, ce type d'illégalité fait parti du jeu. La ligue fera gagner Boston en finale de la coupe Stanley. Parce que le hockey de demain n'est pas un sport de fifs.

2-Mai 2011, Derek Boogaard, l'un des plus redoutables bagarreurs de la Ligue Nationale est retrouvé mort. Une autopsie révèle qu'il est décédé d'un mélange d'alcool et d'oxicodone, un puissant analgésique antidouleur. Mais il n'y a pas de drogue dans la LNH, disent-ils, Zério. Niet.

1-15 août 2011, le bagarreur Rick Rypien qui devait jouer pour les Jets de Winnipeg se suicide. Il avait passé la moitié de la saison de l'an dernier à lutter contre la dépression et avait été suspendu par son club, les Canucks de Vancouver, en cours de saison pour avoir saisi un spectateur par le collet. 15 jours plus tard, Wade Belak, un autre robuste bagarreur, nouvellement retraité, se pend dans son condo. Il devait être analyste au match des Predators de Nashville de l'an prochain, participer à l'émission Battles of the Blades et luttait lui aussi contre la dépression. Une maladie qui n'est très certainement pas pour homme.

Cette ligue est sur la bonne voie. Elle s'entête à ne pas légiférer contre les coups portés à la tête alors que leur meilleur joueur, Sidney Crosby est tenu à l'écart du jeu depuis janvier 2010 et que Marc Savard ne joue pas depuis 2 ans pour cette même raison.

Moron un jour...

On ne voit plus le potentiel positif de ce sport.

Dommage.



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