samedi 28 janvier 2012

P.I.G.S.(Économie Cochonnée)

P.I.G.S.

Portugal
Ireland
Greece
Spain

Dans la fragile économie mondiale voilà les 4 pays les plus en déséquilibre en ce moment. Ls quatres pays qui doivent ABSOLUMENT redresser leur situation économique afin de ne pas faire basculer les marchés du monde entier.

La Grèce à elle seule est un horrible problème. C'est 14, 4 milliards que la Grèce doit rembourser et 18,5 milliards supplémentaires qu'ils doivent aux États-Unis et qu'ils doivent rembourser d'ici le 20 mars.

IM
POS
SI
BLE

Le 20 mars l'euro plante. Tout le monde s'entend là-dessus. C'est l'effet domino que tout le monde redoute.

En Espagne, le plan de stabilité présenté à Bruxelles par le gouvernement de José Rodriguez Zapatero est mal accueilli. La dette publique espagnole devrait atteindre 74,2% du PIB en 2012, contre plus de 120% en 2010 pour la dette grecque.

Le Portugal devra intensifier le rythme de consolidation de son budget. C'est exactement ce que le gouvernement portugais a essayé d'éviter : le danger d'identifier la situation portugaise avec la grecque. Les pires craintes du gouvernement en place se sont matérialisées. Le portugal était le pays qui avait flairé le danger depuis le plus longtemps. Ils ont donc fait leurs devoirs avant les autres et le pays condidère les objectifs "réalisables" d'ici le 20 mars.

Le dernier des PIGS, l'Irlande, a choisi une autre voie. Dublin s'apprête à s'engager dans "le plus gros pari dans l'histoire de l'Etat". Le gouvernement de Brian Cowen va lancer un plan de 90 milliards d'euros pour sauver les banques et relancer l'économie, l'une des plus touchées en Europe par la crise mondiale. Dotée de larges pouvoirs pour reprendre les terrains et les projets de construction pour lesquels les promoteurs ne peuvent rembourser l'argent emprunté aux banques, la NAMA (La National Asset Management Agency) rachètera des prêts en émettant des obligations.
Toutefois ce sont les Irlandais qui paieront la facture pour des dettes impayées dont personne ne voulait au départ. Car avant que la Commission ne donne son feu vert à ce projet hautement risqué, la NAMA termine les premières évaluations des prêts immobiliers les plus importants et a annoncé que les actifs seront rachetés 30% moins cher. Ce qui ne constitue pas tout à fait une bonne nouvelle pour le contribuable, car les banques auront donc des trous plus grands que prévus, qui devront être comblés avec encore plus de capital par... le gouvernement.

Vous croyez que l'irlande, déjà bordélique, a besoin de tout ça?

Le I de P.I.G.S. faisaient à l'origine référence à L'Italie de Berlusconi. L'Italie est aussi en très sérieuse chute libre. Certaine observateurs parlent de P.I.I.G.S. On parle aussi quelques fois de GIPSI. Bien que le terme soit largement repris par les différents médias, le milieu économique ne l'utilise pas beaucoup, certains le banissant même (Le Financial Time et le Barclays Capital entre autre), le jugeant trop péjoratif.

 Le PIB de l'Italie, 2051 milliards, en fait la 6ème puissance mondiale. Les autres étant Les États-Unis, le Japon, La Chine, l'Allemagne et la France. 7% du PIB de l'italie est issu du crime organisé solidement implanté depuis une centaine d'années. La Mafia est bien établi sur le territoire et est active dans les activités d'extorsion, de trafic de drogue, de prostitution et d'économie informelle.

Les investisseurs avaient gardé l'Italie à distance devant le manque total de crédiblité de Berlusconi, mais celui-ci a finalement quitté ses fonctions. Malgré l'adoption de mesures d'austérité devant lui permettre de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013 l'été dernier et de réduire sa dette colossale (120% du PIB), et des promesses de réformes économiques, les marchés ne semblent plus croire à la capacité de Rome de faire face à la crise.

Le chef du gouvernement italien a confirmé avoir fait appel au Fonds monétaire international (FMI) pour "surveiller" et "certifier" la mise en oeuvre des mesures anti-crise du pays. Il a ajouté avoir reçu, et refusé, une proposition d'aide financière du FMI, qu'il  a jugé "non nécessaire". Ce qui laisse croire qu'il y a peut-être espoir pour ce pays. De plus, le nouveau président de la BCE, la Banque centrale européènne, est italien, Mario Draghi. Voilà pourquoi l'Italie apparait et disparait sporadiquement dans l'expression P.I.G.S./P.I.I.G.S.

Une chose ne ment pas en tout cas, la situation n'est pas rose pour ses pays.

Une observation pour les touristes: Si vous prévoyez prendre vos vacances en Europe, attendez après le 20 mars. Quand la Grèce aura officiellement fait faillite (bien que ce mot...faillite...La Grèce ne s'effacera pas mais bon...vous comprenez...disons que leur économie se rapprochera de Théo Angelopoulos)

L'euro devrait coûter largement moins cher.

2 commentaires:

Cybèle a dit...

En parlant de BIGS, grosse semaine pour vous Jones! Une très bonne diversification de sujet. Tous vos billets fut agréable à lire.

Jones a dit...

:)

L'inspiration vient souvent de la cohue...

La semaine prochaine (et le week-end) s'annonce(nt) encore plus chargé(s)...

Heureux de vous plaire
Merci de la fidélité et des bons mots.