dimanche 14 octobre 2012

La Vermine

"...Businessmen drink my blood..."
          -Arcade Fire

Il y a un véritable travail de sape sur le PQ depuis 40 jours. C'est particulièrement révoltant.

La (branche sale de la) communauté des affaires est en train de nous refaire le coup de la Brinks. Vous savez en 1980 quand on avait pris une photo d'un camion de la Brinks, une compagnie de véhicule de transports de marchandise de grande valeur (99% du temps de l'argent), qu'on avait mis cette photo en une et qu'on avait lancé que des sommes importantes avaient été transportés hors Québec par crainte d'une souveraineté prochaine de la part de la Province à tête de chien. Jusqu'à nos jours, cette rumeur n'a jamais été prouvée et se classait dans la catégorie du chantage. Pas un seul nom de compagnie qui aurait transféré ses avoirs n'a été avancé en plus de 30 ans, ça sent la frime à plein nez.

Les ténors du partonnat, les chambres de commerce, le Québec Inc. nous parlent de tous ses riches qui vont quitter le Québec, des investissement qui vont se déplacer, des compagnies minières qui vont déménager leur mine. Il s'agit d'une campagne de peur ouvertement dirigée vers le PQ, particulièrement parce que ce gouvernement, en position minoritaire est plutôt faible, alors pourquoi ne pas en profiter pour tenter de les intimider tant qu'à y être. Surtout que le ministre des finances est de la génération X, les boomers sont encore beaucoup plus nombreux, ils jappent et pensent assurément "C'pas le petit jeune qui va venir nous dire comment gérer notre argent".

L'amoureuse, planificatrice financière de 42 ans, fait face à ce type d'attitude condescendante à chaque jour que le bon Dieu lui offre. Et elle est parmi les 20 meilleures de sa profession au pays et les 10 meilleures (4ème) au pays-qui-ne-veut (peut?)-pas-être.

Quand on dit qu'on a confié la bergerie au loup parce qu'on a mis une environnementaliste, Martine Ouellet, aux ressources naturelles, ça veut aussi dire que le patronnat n'acceptera jamais que l'idée encironnementale guide notre gestion environnementale. Il faut que l'argent et les profits soient le coeur des ressources naturelles. Assez spectaculairement poche comme vision.

Qu'est-ce qu'on reproche au PQ précisément? On lui reproche 3 choses essentiellement:
-Les impôts rétroactifs. Rétroactifs, pas l'idée du siècle, c'est vrai. Mais en même temps on donne un rabais d'impôts rétroactifs. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Taxer les plus riches a toujours fait du sens et maintenant qu'on l'applique, ceux-ci, qui ont une voix , (le pouvoir, l'argent, offre des tribunes) jappent dans cesse et souvent avec des propos trompeurs et erronés, empêchant tout dialogue constructif.

-On leur reproche le trou budgétaire. Pardon? Chaque nouveau gouvernement. CHAQUE nouveau gouvernement fait face à un trou budgétaire car CHAQUE fois le gouvernement d'avant a caché des chiffres, les chiffres projetés en campagne sont, justement, des projections, il y a des réajustements. RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL. NIHIL NOVE SUB SOLE pour les plus âgés.

-On accuse aussi le PQ d'improviser sur la fermeture de Gentilly 2. WUT? Vous blaguez j'espère? La Commission Centrale nucléaire avait déjà dit que la Gentilly-2 ne POUVAIT PAS aller plus loin que le 31 décembre 2012. Une décision DEVAIT être prise peu importe le gouvernement en place avant la fin de l'année. Ça coûterait 4,3 milliards de faire la réfection de la centrale. Ce montant représente 5% du budget du Québec, ce n'est pas rien.
Bachand et le maire de Trois-Rivières proposent hypocritement et contre tous les avis professionnels de garder la centrale ouverte et 180 000$ de dépenses par tête de pipes travaillant à Gentilly pendant 30 ans. Un montant qui ferait du bien pour de nouveaux médecins au Québec non? Bachand, ancien ministre des finances, ne pouvaient pas, NE PAS être au courant de tout ça et là, il fait des gorges chaudes comme si il n'allait pas annoncer la même fermeture si les Libéraux avaient été élus.

Charogne.

Si tout le monde quitte le Québec, on aura qu'à faire des publicités du genre "venez chez nous, y a de la place!"

Avec la commission Charbonneau de nos jours on découvre au Québec une véritable vermine habitée par l'appât du gain, on comprend les départs soudains, des ministres-limaces Nathalie Normandeau, Jacques Dupuis, du chef de police, DE POLICE, Yvan Delorme. Cette communauté d'affaires, qui n'est pas TOUTE la communauté d'affaires je l'espère, aime exhiber sa richesse mais ce sont d'absolus voleurs.

C'est répugnant au plus profond de l'honnête Homme que la plupart de nous sommes.
On est porté à rigoler en cynique, mais au fond c'est tragique.

Il s'agit de notre argent et ils nous les présentent comme des gens d'affaires qui réussissent bien dans la vie. Il deviendra bientôt péjoratif de se dire homme d'affaires.

Tremblay, Vaillancourt (quel couple) qui jouent au parfaits cons avec nous.
Mais c'est sur le gouvernement majoritaire qu'on va frapper.
Non franchement, il fait mal d'être Québécois de nos jours.

La gangrène est partout. Et on manque vraiment , vraiment de médecins.

Dans la sous-race à exterminer au plus vite: Stéphanie "Hulk" Trudeau.
Par ailleurs, je suis toutefois assez d'accord, (et pour une rare fois) avec André Pratte sur ce sujet - là on peut absolument blâmer le PQ.

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