vendredi 22 février 2013

Viser le Ciel, Toucher le Soleil, Brûler

Eldrick Woods est né sous une bonne étoile en 1975.

Il est à la fois caucasien, noir, indien et asiatique ce qui lui donne en plus de jolis traits.

Sa mère le baptise Eldrick parce que le prénom commence par "E" pour souligner le prénom de son père Earl, et qu'il se termine par "K", son nom à elle: Kultida. Ce sera leur seul enfant, Earl quitte Kultida et refait sa vie ailleurs avec une autre.

Introduit au golf à l'âge de 2 ans, le talent d'Eldrick est déployé à la télé pour Bob Hope et le public des États-Unis. Enfant prodige de ce sport (arghh... toujours difficile d'appeler le golf un sport)  il obtient une meilleure carte contre son père pour la première fois à l'âge de 11 ans. Par la suite, son père ne gagnera plus jamais et ce, en jouant au meilleur de ses capcaités. Celui qu'on appelera Tiger comme son grand-père, fracassera tous les records de son groupe d'âge et chauffera des professionnels dès ses 13 ans, jusqu'à sa graduation chez les pros en 1996 à 20 ans.

Il trônera au sommet de son sport, établissant de nouveaux records partout où il passe et simplement en contrats de publicités il est multimilliardaire avant ses 21 ans.

Il marie une très jolie norvégienne avec laquelle il a une fille en 2007, puis un garçon deux ans plus tard. Cette même année, il est accusé d'infidélité par quelques journalistes témoins de fréquentations parrallèles de la part du Tigre. 5 jours après avoir nié, il est victime d'un accident de voiture alors qu'il fonce, seul dans la nuit, dans un arbre, sans plus d'explications.

Ça suffit pour que le panier de crabes soit grand ouvert, Tiger sera forcé d'avouer avoir de multiples fréquentations parrallèles avec des donzelles, sa femme exige le divorce, Tiger se retire du golf un bout de temps, officiellement bléssé des suites de son accident.

Quand il revient, il est un très bon joueur, mais n'a plus le côté Wayne Gretzky de son talent.
Il ne domine plus son sport comme avant.
Pour avoir suivi d'un peu trop près les traces de son père.      
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Lance est une merde de naissance.

Il gagne dans un sport qui ne mérite plus d'en être un tellement on ne peut plus faire confiance à ses coureurs. Il gagne 7 fois le Tour de France, des médailles olympiques, c'est un géant du bécyk. Quand il démontre TOUS les signes de la prise de drogues illégales, il se montre agressif vis-à-vis ses critiques, poursuit même une journaliste en diffamation et gagne sa cause (!?!) et en traite une autre de grosse vache simplement parce qu'elle a de bonnes raisons de croire, comme tout le monde, qu'il triche.

Quand l'étau se resserre, on lui découvre un cancer, le mal lui sert, les sceptiques prennent leur distance. On n'attaque pas un cancéreux. Le gars est un tel manipulateur qu'on en vient même à douter du prétendu cancer. Mais son nom à lui seul, réussit à amasser de telles sommes pour la recherche contre le cancer que la noblesse de la chose vient effacer la possible arnaque.

Puis des coéquipiers le dénonce. Il les écrase de son mépris du haut de sa montagne de fric. Quand il est forcé d'avouer ce que tout le monde savait déjà (sauf quelques aveugles) il contrôle le message en fait semblant que ça lui fait quelque chose.

Il nous regarde du haut de sa montagne de fric, mais est de plus en plus seul.
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Un héros national.

C'est ainsi qu'on voyait Oscar Pistorius en Afrique du Sud, amputé des deux jambes sous le genou depuis ses 11 mois de vie en 1987.

À l'âge de 2 ans, il apprend à marcher avec des prothèses. À l'école, il participe activement à divers sports, notamment le water polo, le rugby et la boxe. À 16 ans, il se brise le genou en jouant au rugby, et, sur les conseils de son médecin, se lance dans la course à pied pour faciliter sa réhabilitation.

Il court avec deux prothèses en carbone spécialement conçues pour la compétition handisport ce qui lui vaudra le surnom de Blade Runner.

Il tente une première fois de faire changer les règles pour pouvoir compétitionner contre les athlètes réguliers aux olympiques de 2008. Sans succès. Têtu et caractériel, il réussit à faire tomber le jugement et peut participer aux olympiques de Londres de 2012 moyennant des qualifications (qu'il réussit de toute façon).

Il est longuement ovationné aux Olympiques, peu importe son résultat. Son courage est admiré de frontières en frontières sur toute la terre. Chez lui, en Afrique du Sud, il est si glorifié que l'on tait les frasques de sa vie privée.

Il a un caractère bouillant et la police intervient souvent pour des chicanes de couples avec ses partenaires. Amateur de jolies blondes, il avait passé une nuit en prison en septembre 2009, accusé de violences envers une jeune femme, mais la pour$uite $'était $oudainement évaporée. Rien dans les journaux Sud-africain sur le sujet.
Passioné des armes à feu, il a tiré une balle dans le mur d'un restaurant pour essayer un fusil qu'on lui présentait. Il fait officiellement porter le chapeau à un de ses amis même si des témoins savent...
On ne veut pas voir cette autre moitié du demi-Dieu.

Le soir de la dernière St-Valentin, après une xème chicane, il tire vraisemblablement une première balle dans le bras de sa partenaire la mannequin et présentatrice Reeva Steenkamp qui fréquenterait peut-être aussi un joueur de rugby sud africain. Elle se sauve dans la salle de bain, il défonce la porte et lui tire trois autres balles, dont une fatale à la tête.

Les excès de rage n'étaient pas rares dans la vie d'Oscar Pistorius.

Pistorius prétend qu'il a tiré au travers de la porte de la salle de bain croyant en la présence d'un intrus.

Mais sa version des faits est plus que louche.

Le 13 février, une publicité le rappelant à mon souvenir passait dans ma télé.
Le lendemain matin, on me le montrait au nouvelles en train de pleurer.

Aveuglé par le soleil d'Afrique.
Brûlé par la célébrité.

L'insupportable ironie veut que Miss Steenkamp faisait de la prévention de la violence faite aux femmes, une mission.

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