mardi 12 mars 2013

L'Année de la Chasse Au Trésor, La Saison de la Pute

And in the death
As the last few corpses lay rotting on the slimy
Thoroughfare
The shutters lifted in inches in Temperance Building
High on Poacher's Hill
And red, mutant eyes gaze down on Hunger City
No more big wheels

Fleas the size of rats sucked on rats the size of cats
And ten thousand peoploids split into small tribes
Coverting the highest of the sterile skyscrapers
Like packs of dogs assaulting the glass fronts of Love-Me Avenue
Ripping and rewrapping mink and shiny silver fox, now legwarmers
Family badge of sapphire and cracked emerald
Any day now
The Year of the Diamond Dogs
-Future Legend
Jeune Américain, je ne voulais pas sortir, ni rester chez moi. J'étais un nuage libre. Le suis toujours.

Sans frère,  je chassais seul les démons et les sales typesau fond ne cherchant qu'à esquiver les sables mouvants et à éviter les cinglés qui me font encore peur de nos jours puisque que tous les fous, déséquilibrés et dérangés ne sont pas tous au même arrêt d'autobus.

Ne m'en tenant qu'à moi-même, rebellequelqu'un quelque part m'aimait bien, Dieu seul le saitcar la brillante aventure que fût ma vie m'a amené, étant jeune, à mener une nouvelle carrière dans une nouvelle villeChien d'automne à la recherche de l'eau pour un meilleur avenir, j'ai eu un train de vie, je ne peux rien expliquer, qui m'a fait fait faire de dégâts sur les tapis, écrire des mots dans le vent et fait connaître des années de rêves.  Plus souvent du côté des gagnants que du côté de la noirceur et de la disgrâce. 

Choyé en amour, prisonnier parfois, j'ai aussi eu ma part de sales leçons sentimentales. Jour après jour, complet débutant dans une Amérique pas toujours facile à comprendre, sans toi, qui trainait toujours autour, j'ai prié tout ce temps pour que tu ne me laisses pas tomber, en ruminant le passé comme si avancer nous garantissait l'impossibilité de faire évoluer les modes même en t'écoutant jouer au DJ peu importe les années.

Un rêve occasionneldans mon lit de caoutchoucun rêve parfois lunaire et diurne, parfois cauchemar, me plaçait candidat à la fascination des structures souterraines qui faisaient de toi une homme des étoiles. Pas étonnant qu'au travers de ton regard d'architecte de l'art, pendant des décénies artistiques, on t'ai pris pour un Dieu

Dehors, la vie de banlieue composée de mystères que je n'arrivais pas à lire me faisait continuellement conduire des bolides trop gros pour moi, m'entrainant toujours à défoncer continuellement les mêmes murs toutes les fois. Sale et légèrement buzzé. La même peine au réveil, inexplicable, incontrôlable, tragique comme Marlon Brando, comme un vent de dépression, un vent fou de dépression.

Toujours sous la lumière de ton étoile j'ai rempli mon coeur de stations en stations de fantastiques voyages me guidant vers plusieurs jardins de mousse féminins. On se lève et on se couche, ma fille de pluie ne se sent pas bien. Combustion lente. Ne prétend jamais que je suis prêt, ni même que je suis le meilleurSe raconter des menteries ça fait un temps.

Étrangers l'un pour l'autre à notre premier échange, j'ai rencontré une formidable enfant du jeudi que j'allais cette fois aimer plus loin que le mardi suivant. Elle me ferait croire au mariage et m'apprendrais à survivre. Si vous pouviez voir ses yeux si verts... Reste, reste avec moi, sois ma femmeNous nous sommes embrassés comme si plus rien ne pouvait s'effondrer. Après Sept ans de vie commune, nous tricoterions un premier rêveur.  Puis, 4 ans plus tard, par un dimanche douteux, d'un seul coupbang! bang! apparaîtrait la bête. À 4, loin, loin, loinloinloinloinloinloinloinloinloinloinloinloinloin loin loin on s'achèterait un petit lopin de terre. Non pas sans que papa ne se saigne.

Le sourire dans l'âme, ce soir, le temps ralentirale secret sera dévoilé et on m'aura rempli les oreilles de ses sons et de sa vision. Que j'écoute depuis le 2 mars sur le web de toute façon. Accessible à tous, les nobodys comme les quelqu'uns, aux habitants de mars comme à ceux qui croient au pouvoir du bien.

"Où en sommes nous maintenant?" disait-il d'abord. Comme si après 10 ans de silence musical, il avait besoin de changement.

Puis il affirmait sans détour à peine quelques semaines plus tard, suivant un plan marketing solidement huilé, et sous les images délicieuses de Fiora Sigimondi, que les stars ne dorment jamais, qu'elles soient mortes ou vivantes.

Merci Junkie de nous offrir cette pillule protéinale. Merci, grand frère.
Nous sommes plusieurs à qui tu fais du bien avec ton univers.
Tu sais que nous sommes tous morts seuls, il y a longtemps déjà.
La largeur du cercle de la famille des squelettes vient de prendre de l'ampleur.
L'observateur de la destruction ultime (mais comme étant quelque chose de beau) a chanté.

Dansons.

2 commentaires:

Aimgie a dit...

merci, merci, merci... quel travail de moine!!!!!!

Pis Joyeux Noël (à nous) très très cher Hunter!!!




(mot à saisir isitoun! ça ne s'invente pas) :)

Jones a dit...

Biiiiiiiiiiiiutiful day :)