mardi 24 juin 2014

Les Ponts Vers Babylone

Jusqu'en 1707, l'Écosse était totalement indépendante.

L'Écosse possède alors (et encore aujourd'hui) une vigoureuse culture qui lui est propre et dont le peuple est friand, des systèmes bancaires, juridiques, de santé et éducatifs fonctionnels et distincts.

Toutefois, quand la reine d'Angleterre Elizabeth 1ère décède en 1603, c'est le roi d'Écosse, Jacques (James en anglais) VI Stuart, lointain descendant du roi d'Angleterre Henri VII Tudor qui portera les deux couronnes: celle du roi d'Écosse et celle du nouveau roi d'Angleterre.

Cette fusion sous la même tente entre les Écossais (presbytériens) et les Anglais (anglicains) créera quelques frictions au cours des années qui suivront. Les pressions des religions les unes sur les autres forcent quelques guerres épiscopales. Les Écossais, moins nantis que les Anglais, seront au bout du compte annexés à l'Angleterre en 1707, donnant naissance au Royaume-Uni de Grande-Bretagne.

Depuis, l'Écosse fait parti du Royaume-Uni mais vit tout aussi distinctement qu'avant 1707.
Tout comme l'Irlande, qui sont aussi citoyens britanniques.
Mais on connait les tensions entre irlandais et britanniques...

L'Écosse n'est pas aussi agressive à l'égard des britanniques, toutefois, elle considère que son statut au sein du Royaume-Uni relève plus de l'accident que du souhait du peuple.

Ils tiendront donc un référendum sur l'indépendance de l'Écosse le 18 septembre prochain. Les questions principales soulevées par le référendum seront la politique économique, la défense, les relations futures avec le Royaume-Uni et la participation future de l'État souverain en tant que membres d'organisations supranationales, l'Union Européenne entre autre.
Ça vous rappelle un coin de pays?
Celui que l'on fête aujourd'hui.

Vous pouvez être certain que des yeux intéressés seront plantés sur l'Écosse dans 3 mois.
Les Écossais sont 6 millions. Nous en sommes 8.

Une récente étude disait que le projet de pays pour le Québec était un rêve porté essentiellement par 2 générations: Les baby-boomers (1945-1965) et les X (1966-1980). Que depuis 2009, l'appui à la souveraineté est passé sous la barre des 50% chez les 18-34 ans et n'a jamais remonté depuis.

Je suis de la cohorte des X. Je l'avoue, si il n'y avait aucun doute pour moi entre 1980 et le début des années 2000 disons, depuis face au projet de pays, je ramollis. Je découvre que le statut quo n'est pas aussi pénible qu'on voudrait bien nous le faire croire et je me questionne sur les avantages réels qu'amènerait un statut de pays. Sommes nous prêts pour les premières années de sacrifices alors qu'un simple changement de gouvernement est un perpétuel rappel que nos programmes sociaux nous crient que nous vivons toujours au-dessus de nos moyens? D'autant plus que notre dernière(première:) Première Ministre n'aurait pas su converser en anglais avec quiconque à l'OTAN ou ailleurs...

De plus, est-ce qu'on peine à consommer chez nous? Pas à ce que je sache.
Et qui produit et consomme chez soi n'a pas besoin des autres. Il est déjà indépendant.

Le Québec possède encore une vigoureuse culture qui lui est propre et dont le peuple est friand, des systèmes bancaires, juridiques, de santé et éducatifs fonctionnels et distincts.

Il peut bien continuer de vivre en célibataire par rapport au Reste Of Canada.
Les célibataire n'est jamais forcé de s.intéresser aux unions, à la mécanique des couples.

Est-ce que je veux un pays pour le Québec?
Il m'arrive d'y penser.
Est-ce que le Canada occupe ma tête?
Je n'y pense jamais.

Et je ne m'en porte pas plus mal.
Le Québec non plus j'en suis sur.

Bonne fête peuple que j'aime.
J'ai la lumière du soleil,
et le frisson de la fougère.
La rudesse de l'hiver
La douceur du miel

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