jeudi 25 mai 2017

On a Éteint des Phares d'une Belle Lueur

Il y a ce crétin fini qui a parlé du bien et du mal. Comme si on était tout noir ou tout blanc. Un autre imbécile heureux avait fait de même après le 11 septembre 2001.

Depuis, on se concentre beaucoup sur la définition de l'un et de l'autre.  On réinvente le bien et le mal. On cherche peu entre les deux. On a rendu le monde bipolaire. Tout est maintenant sans nuance.

Pour le religieux, le bien est dicté par des fantômes. Et on se doit de créer de nouveaux fantômes. Le mal, c'est le style de vie contraire à sa religion-poison.
Pour l'occidental, le bien c'est aussi un autre type de religion. Le mal lui parait plus clair. C'est celui qui tue sans discrimination. Et pourtant...
En quoi ce mal est-il tellement différent de celui des ennemis de l'occident? Quand le Japon a bombardé Pearl Harbor, il visait des soldats, des adultes en âge de se battre et de tuer. Quand les États-Unis ont bombardé Nagasaki et Hiroshima, ils ont visé absolument tout le monde. Les bébés aussi. Quand les États-Unis ont visé le Vietnam, ils ne posaient pas de questions. Ils brûlaient les maisons en paille, avec toute la famille dedans. Sous Reagan, en Amérique du Sud, c'était massacres souterrains sur massacres souterrains. Sans scrupules. Quand ils ont assassiné Allende...bon, je m'arrête. Le blanc d'Amérique tue beaucoup, lui aussi, sans discrimination. Vous comprenez le point.

Mais viser précisément l'enfance, la pré-adolescence, l'adolescence?...

Ce qui s'est passé à Manchester est une nouvelle définition de l'abyssale horreur.

Il ne se fait pas plus lâche, plus animal, plus insecte, que ça.

Saffie Rose Roussos avait 8 ans. C'était probablement le plus beau jour de sa vie.
Conclu par sa violente mort. La plus absurde des morts. La plus idiote. La plus sale et la plus conne. Il n'y a pas de mots pour qualifier ce que ce parfait loser a fait au spectacle d'Ariana Grande. Ils sont 22 à avoir perdu la vie pour rien.

Cet animal a attaqué la jeunesse, la femme émancipée, le plaisir nu, le monde entier. Si il n'y avait pas tant de yeux sur nos écrans, je me demande parfois si ces ratés tueraient aussi tant. "Sorry for having invented the computer" disait un poète avant hier.

Il n'y a presque plus de lecture à faire de ces événements. C'est toujours une fiente de mouche dans le livre de la vie que l'on tente de lire tous ensemble.

Enfin pas tous ensemble...

Y a toujours de très affreux lecteurs. Donald Trump, le cancre en chef, a placé dans son axe du mal l'Iran. La semaine même où ce pays se (re)vote un président modéré, ouvert sur le monde. Oh il n'est pas parfait Hassan Rohani, mais il est déjà bien moins pire que d'autres au même poste. On ne peut pas dire la même chose du président des États Désunis. Si le ridicule tuait, Trump serait mort vers 1972. Bientôt les pays voulant accueillir le président des États-Unis voudront passer leur tour et préfèreront attendre le prochain.

Je sais je mélaneg pommes, oranges et oignons, mais comment ne pas perdre son latin face à l'inimaginable?

Latin...phare...je vous parle de choses mortes.

Le lendemain de la lâche attaque à Manchester, c'était la première journée de crème glacée en Angleterre. Et personne ne s'est empêché de se satisfaire. Le ciel a fait un pied de nez à la nuit sombre de la veille et le plus beau des bleu peuplait son plafond. Mère nature avait choisi son camps. 22 morts inutiles sous le chapeau, Manchester se léchait les plaies.
La lumière défiait les heures sombres.

Personne ne devrait se prétendre gardien du phare.
C'est pas pour rien qu'ils ont peu à peu disparus, les phares.

C'est parce que la lueur des phares n'existe maintenant que dans les regards.

Saffie c'est ma fille.
Saffie c'est mon fils et sa blonde qui iront voir les Chainsmokers le 1er juin prochain au Centre Bell.

J'y penserai.

Et là-dessus, les insectes, ont gagné.
Ils ont ont planté leur dard dans nos inquiétudes quotidiennes.

Ils nous feront penser aux mortels moustiques qu'ils sont.
Sans âme.
Sans rien.
Des riens.

Qui effacent des touts.

Le bien, c'est quand on se couche heureux, aimé et aimant.
En harmonie avec la vie.
Le mal, c'est l'absence de bien.

Et à sa source, la jalousie.

Si cette vie était un film, je songerais à quitter la salle.
La vie est devenu un snapchat douteux.

Ce qui est bien pire.

Pour que l'effet politique soit moindre, les populations doivent être solides.

L'État Islamique se réduit comme peau de chagrin.
Un chagrin qu'on nous as cette semaine tous imposé.

Pendant ce temps, Phillipe baise les pieds des monarques Saoudiens,,,

We will never be divided.
MCR and everywhere.

Rien n'est normal dans tout ça.

Aucun commentaire: