vendredi 9 juin 2017

Trump Expliqué aux Enfants

Dans la grande garderie sociale de la vie, Donald Trump serait celui qui t'arracherait toujours le jouet des mains, pour se le garder pour lui tout seul. Il aime jouer seul. Ou encore jouer à des jeux où il seul à gagner. Même si il s'agit d'un jeu où il n'y a pas de réel gagnant à confirmer et que son adversaire ne soit qu'imaginaire.

Si un ami perdait sa maman, pas simplement dans une situation de séparation ou de divorce, mais bien "perds sa maman" comme dans "celle-ci est décédée soudainement". Donald serait celui qui soulignerait que tu ne pleures même pas, donc que tu ne l'aimais pas tant que ça. Si c'était à unE amiE que ça arrivait, il aurait la même attitude, mais soulèverait sans raisons sa jupe. Pour faire rire. Même si il n'y avait que lui qui en riait.

Donald serait celui qui t'enlèverait un jouet des mains sans réelles raisons et t'assommerais avec, sans trop t'expliquer pourquoi, non plus. Il serait aussi celui qui brise les jouets sans problèmes puisque son riche père lui en achèterais des nouveaux de toute manière.

À l'école primaire de la vie, Donald serait celui qui critiquerait tous les jeux de la récré. Tous les règlements seraient négociables. Jusqu'à ce que tout le monde s'écoeure de ses tentatives de remanipuler les règles à son avantage jusqu'à ce que plus personne ne veuille jouer avec lui. Ça ne dérangerait jamais Donald parce que son papa serait riche. Et pour Donald, ce serait une belle qualité d'avoir un papa riche. Une victoire perpétuelle. Quand viendrait le temps des soirées dansantes où les filles se montreraient intéressées aux garçons (ça leur arrive plus vite que l'inverse), Donald ne serait pas tellement intéressant pour les filles. Il serait même assez nauséabond. Nauséabond, ça veut dire qui ne plait tellement pas que si il était une odeur, il puerait. Quand les filles parleraient de Donald, il y aurait toujours le mot "dommage" dans leurs phrases.

Quand viendrait le temps de se trouver un cavalier, les plus vulgaires des filles du primaire tourneraient autour, mais celles qu'il trouverait intéressantes le garderaient à distance. Il parle si fort. Et dit tant de menteries en général pour essayer d'impressionner. Il trouverait un moyen de les agripper tout de même dans les cours de récré. Par derrière, à leur insu et contre leur gré. En les ramenant vers lui par l'entrejambe avec sa main. Pour la plupart, la stupeur et l'effroi serait tel qu'on en oublierait le stade du "je l'dis!" et on avalerait tout ça par en dedans, tellement on serait horrifiée. On effacerait Donald de nos entourages. Préférablement, après "l'avoir dis". Sinon l'avoir fait dire par un témoin.

À l'école secondaire de la vie, Donald serait maintenant entouré d'un bon nombre de béné-oui-oui. Tu sais c'est quoi un béné-oui-oui ? C'est un ami toujours disposé à rire de toute tes farces, même si elles ne sont jamais drôles. À en faire plein, simplement pour faire rire celui que l'on considère comme notre leader. À faire toute sortes de choses afin de faire approuver ses actes par quelqu'un que l'on trouve supérieur sans vraiment le dire. Donald parle fort. Et les gens qui parlent fort, agissent faible. Ils font faire par les autres. Donald serait capable de penser les pires vacheries, mais serait trop lâche pour les faire lui-même. À part peut-être "se perdre" dans le vestiaire des filles. Il ferait faire ses vacheries par ses béné-oui-oui. Et chaque fois qu'il rirait, outre sa garde rapprochée de cancres, peu de contemporains y trouverait aussi à rire. Donald, depuis toujours serait de la race des cancres, n'accordant aucune importance à l'effort et aux connaissances. Pourquoi se forcer? mon père est riche! Il voudrait être chef de tout, mais resterait surtout chef des cons.

Qui ne serait que transpirations et pulsions.

Ça commencerait à pogner auprès de certains types de filles. Presqu'exclusivement parce qu'il est riche et que beaucoup d'argent ouvre beaucoup de portes.


À l'Université de la vie, tu ne trouverais pas Donald. Les gens qui réfléchissent sont le mal de la société selon lui. Les gens éduqués sont la pire chose qui puissent exister. Il a raison en quelque sorte. Parce que les gens éduqués peuvent débusquer la plupart de ses menteries. Ils le mettent donc régulièrement dans l'embarras avec ses nombreux mensonges. Parce que Donald ne cesse pas d'en dire.  Encore et toujours. Il ne s'en guérira jamais. Les gens qui ont été à l'école lui sont toujours supérieurs et ça, Donald ne l'accepte pas du tout. Donald, depuis la garderie, ne pense qu'en deux manières: La victoire et la défaite. Même si souvent, il n'y a pas d'enjeu de quoi que ce soit. Donald serait le genre à te négocier un 4 de 7 de pile ou face simplement parce qu'il n'a pas eu le côté qu'il avait choisi en premier. Si il n'y avait qu'un urinoir de libre, il pousserait tous ses amis, au risque que l'un d'eux s'aplatisse la face au sol ou dans le cul d'un autre "pisseux" en poste, il prendrait l'urinoir disponible et pisserait en disant par dessus son épaule "et je n'ai même pas envie! hahaha!". Un de ses amis ayant glissé sous une cabine où un autre déféquait la trouverait moins drôle après qu'on lui eu donné un coup de botte en cap d'acier au nez pour le faire retraiter de cet endroit inopiné pour y planter sa tête.
Mais dans les soirées d'animation, tu y trouverais toujours Donald. Si souvent que tu penserais que justement, il fréquente l'université. Mais non, il ne fait qu'organiser les party qu'il présente presque toujours sous la forme "Beach", afin que les belles jeunes femmes se bikinisent. Donald préfère les belles jeunes femmes en bikini à toute les autres. Il profitera des mouvements de foule pour y réintroduire ses mains, là où il ne devrait jamais, sans consentement.

Plus grand, tu trouverais Donald vraiment de plus en plus spécial. Mais pas du genre spécial "cool". Spécial comme les méchants dans les films. Tu sais ceux qui veulent conquérir le monde, simplement parce que c'est la seule chose qu'il n'avait pas encore pensé à voler aux autres.  Bon à rien, Donald serait sauvé par papa. Ses cheveux commenceraient à tomber et pour que ceux qui tombent moins, il les laisserait pousser plus long mais ça lui ferait toujours une drôle de tête. Et comme il serait riche, un certain type de filles voudrait du confort que cette richesse apporte. Donald se convaincrait alors qu'il en vaut la peine. Même si tu commençais à l'associer à des créatures étranges plutôrt qu'à un humain.

Figure télé, il pourrait t'amuser. Coloré, outrancier, grotesque, il ferait toujours un bon numéro dans des émissions ridicules, mais qui pourraient te faire rire. Comme le cirque. Par leur côté exagéré, excessif et immodéré. Donald aurait alors créé sa petite planète invraisemblable (un adjectif qui correspondrait bien à la plupart de tous les mots qu'il aura dit dans sa vie). Et parfois y jeter un oeil serait comme aller au zoo. Dans une section où tous les animaux seraient mêlés ensemble.

Puis un jour, tu réaliserais que ton pays passerait du rêve au cauchemar. Tu réaliserais que le grand chef de ton pays, ben c'est maintenant lui. le mal embouché de toujours. Le rejeté. Que lui et tous ses amis étaient maintenant tes patrons qui allaient parler en ton nom. Et qu'il devenait même pas mal bon à devenir le méchant des films.

Tu réaliserais que le rôle de président, ben ça ne peut pas vraiment être si important si des gens comme lui peuvent s'y trouver.

C'est qu'il y a franchement quelque chose quelque part de brisé.

Et si c'était ton pays?
Si c'était ton chef qui brisait ton univers comme il brisait les jouets, jadis, naguère.
Que pourrais-tu y faire?

Tu pourrais faire comme si il n'était pas là.

Si il dit des conneries comme "La planète n'a pas besoin d'être sauvée".
Tu pourrais lui dire "mais non, mais non" tout en continuant à la sauver. En cachette.

Parce qu'on peut sauver la planète avec des efforts.
Mais on ne peut pas sauver des Donald allergiques aux efforts.

Et qui ne veulent que gagner...on ne sait trop quoi.

En agrippant les filles par la croupe.
(Ce n'est pas un endroit où quiconque ne devrait te toucher sans que tu le souhaites-JAMAIS)

Un jour, tu pourrais faire quelque chose pour qu'un gars comme lui ne soit jamais ton chef.
Contente toi de toujours réfléchir.
Donald a oublié quand il était petit.

Petit...
          ...ce qu'il est resté.




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